Dans les ruelles tortueuses de Durmiz, Tristane, jeune orpheline aux yeux étincelants et à l’esprit vif, déployait ses talents de manipulation avec une adresse qui déconcertait les plus aguerris. À l’âge de dix ans, elle croisa sur la place du marché, le chemin d’un riche noble veuf, le vicompte Henri de Beauvoisin. Au lieu de l’habituelle subtilisation de bourses et de petits larcins, Tristane entreprit une manœuvre bien plus subtile. Elle usa de ses charmes innocents pour attirer l’attention du vicomte, se faisant offrir des friandises et des douceurs matinales. Son habileté à manipuler les émotions humaines la conduisit à tisser une toile invisible autour du cœur solitaire du vieil homme. De petits gestes charmants en mots doux, elle devint l’objet de son affection et de ses attentions. Fasciné par sa présence vive et sa vivacité d’esprit, Monsieur Henri l’invita dans sa demeure, voyant en elle une lumière dans les ténèbres de sa solitude. Pendant des semaines, Tristane régna en maîtresse des lieux, manœuvrant habilement les fils de l’influence sur le vieux noble, devenant indispensable à son quotidien. Elle jouait de son charme et de sa ruse pour obtenir ce qu’elle désirait, manipulant les désirs et les pensées du vieil homme avec une aisance déconcertante.
Cependant, ce jeu de manipulation ne passa pas inaperçu. Une courtisane expérimentée, nommée Isadora, avait depuis longtemps jeté son dévolu sur le vicomte. Alertée par la présence d’une nouvelle menace, elle observa avec méfiance les manigances de la jeune Tristane. Isadora, femme d’une beauté ensorcelante et d’une intelligence redoutable, percevait en Tristane une rivale potentielle. Elle savait que la jeune fille représentait une menace pour son influence sur Monsieur Henri et pour l’équilibre fragile de son propre pouvoir. Déterminée à protéger ses intérêts, Isadora entra en confrontation silencieuse avec Tristane. Chaque geste, chaque mot était une pièce dans leur jeu de manipulation, une danse dangereuse où chaque mouvement pouvait être fatal. Ainsi, dans les ombres de la demeure du noble, se déroula un affrontement silencieux entre deux manipulatrices expertes, où la véritable puissance résidait dans la capacité à lire les cœurs et à dominer les esprits.
Mais un beau matin, lorsqu’Isadora fut aperçue à la porte du manoir, tête basse, un simple baluchon sur les épaules, tout le voisinage compris qui avait remporté la partie.
Traits de personalité
Tristane est une manipulatrice habile, charismatique et séduisante, dotée d’une grande intelligence et d’une ingéniosité remarquable dans ses manœuvres. Elle est d’une beauté à couper le souffle, le sait et en joue parfaitement. Opportuniste, elle utilise les autres à ses propres fins sans se soucier des conséquences pour eux à l’instar de Démetrius. Elle est très narcissique et se débrouillera toujours pour prioriser ses propres besoins et désirs.
Idéaux
je suis une femme indépendante et je ne dois ma réussite qu’à mes talents. Obtenir des autres ce que je désire est devenu une seconde nature, je tisse ma toile invisible où ils viennent se prendre. Ils sont tellement prévisibles que c’est pour moi un jeu d’enfant : un sourire, une larme, une caresse ? Autant d’armes qui viennent renforcer mon pouvoir et mon influence. Il y a peu d’innocents dans ce monde, ça je l’ai appris petite fille, et j’ai joué la partie avec les faibles cartes que le destin a mis entre mes mains. Pas mal non pour une orpheline sans avenir ?
Liens
Ashur : je prends un malin plaisir à charmer le forgeron. Sa timidité n’a d’égale que sa force et c’est rassurant de savoir qu’il sera toujours là pour me protéger en cas de danger.
Sophia : si seulement Sophia pouvait être moins bavarde. Son babillage incessant ne présente aucun intérêt et je n’y comprends rien la plupart du temps. C’est dommage car elle n’est pas dénuée de charme, si elle songeait à s’en servir plus souvent que ces satanés outils…
Tariq : c’est sans doute celui que j’ai le plus de mal à cerner. Il donnera tout pour le groupe, mais il semble vraiment regretter de ne pas parcourir le monde seul, en toute liberté. Il n’en reste pas moins un compagnon agréable.
Demetrius : il me résiste. C’est un défi à ma hauteur qui requiert patience et subtilité. Mais, comme les autres, il finira à tomber son mon charme. Enfin, je l’espère.
Ylva : elle n’aurait pas tenu deux jours là où j’ai grandi. Gentille fille, trop gentille fille. Heureusement que je suis là pour lui ouvrir les yeux sur la dureté de ce monde.
Calyste : “Calyste est une véritable force à ne pas sous-estimer. Sa détermination et sa passion pour la forge, surtout les dagues, la rendent fascinante. Même si on n’est pas toujours d’accord, j’admire son esprit rebelle et son indépendance. Elle est farouchement loyale envers ceux qu’elle aime, et sa franchise, bien que parfois déstabilisante, est une qualité que je respecte profondément.
Lignée:
Via Leonis
Ordre :
Membre de l’Ordre des Courtisanes